Dans le cadre de mon cours d'oeuvres-phares du cinéma, ce blog me servira d'outil de partage de mes impressions et d'analyser certains films.
lundi 15 octobre 2012
C.R.A.Z.Y- Jean-Marc Vallée (2005)
Ce week-end, j'ai revu le film C.R.A.Z.Y, qui honnêtement, m'avait un peu traumatisée à l'âge de 10 ans. Je l'avais définitivement mal jugé, car j'ai finalement été très touchée par cette oeuvre. C'est l'histoire du quatrième d'une famille de 5 garçon, qui est bien différent de ses 4 frères. Dès son tout jeune âge, sa famille a constaté sa féminité. Sa mère voyait sa différence comme un don de Dieu, qui lui permettrait de guérir les gens par la pensée. Bien au contraire, son père considérait sa douceur comme un manque de virilité, voire même un "fife". Zachary doit donc apprendre à vivre avec son homosexualité, à une époque où elle est assez mal-vue. Sa quête de bonheur et d'épanouissement tout au long de sa jeunesse nous permet de le comprendre de mieux en mieux. On est très sensible au personnage, ce qui rend le film d'une beauté incomparable. J'ai trouvé que le jeu des acteurs était assez impressionnant, parce qu'il nous amène à passer par une foule d'émotions intenses. Le personnage principal (Marc-André Grondin) et le père de la famille (Michel Côté) ont été, à mon avis, les deux "étoiles du match". J'ai trouvé que leur relation était tellement bien interprétée et était d'un réalisme déconcertant. Il était assez émouvant de voir un fils qui tente en vain de plaire à son père, et un père qui veut désespérément arriver à l'aimer malgré tout. J'ai aimé que la musique nous transporte à travers les années. En effet, entre 1960 et 1980, la trame sonore s'adapte à l'époque (Patsy Cline, Pink Floyd ou Charles Aznavour). Mon petit bémol est à la fin. J'ai trouvé que le film s'éternisait après un certain temps. L'histoire devenait lourde et on en perdait l'attention. Je trouvais que son voyage à Jérusalem était assez noir et déprimant. Or, c'est peut-être l'effet que le réalisateur a voulu donner, mais j'ai trouvé que ça créait des longueurs. Bref, ce film est à voir. Je considère qu'il fait partie des oeuvres québécoises dont nous devrions être fiers.
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