Critique personnelle: J'ai trouvé ce film charmant. Il était facile de s'attacher aux personnages de l'histoire. J'ai trouvé qu'il avait été réalisé avec un soin hallucinant. L'esthétisme est assez impressionnant, car les images sont claires, magnigfiques et agréables à regarder. Je trouve que le film est digne du grand Burton, car on le reconnaît très bien par son style original et particulier. Il a su nous apporter dans un nouveau monde rempli de magie et nous amène toujours à décrocher, à rêver un peu plus. Il est à la hauteur de l'imaginaire du réalisateur. Malgré les éléments magiques et fantastiques, il arrive à nous faire passer par une gamme d'émotions. Je pense en particulier à la scène finale de la mort de monsieur Bloom. J'en avais des frissons. Les acteurs sont très convaincants et on sent leur passion à travers l'oeuvre. À mon avis, Edward Bloom jeune (Ewan McGregor) était le plus talentueux, car on le voyait s'investir à 100% dans son rôle et jamais je n'ai douté de son jeu. Finalement, je considère que c'est un film époustouflant, parce qu'il touchera les gens chacun à leur manière et qu'il s'adresse à un public de 5 à 100 ans.
Les caractéristiques du cinéma fantastique:
Les personnages typiques: Dans les films fantastiques, on retrouve des personnages qui sont propores à ce genre. Par exemple, on peut souvent y voir une sorcière, comme dans Big Fish. C'est un personnage étrange qui suscite la peur, tout en piquant la curitosité. Elle est souvent dotée de pouvoirs inexplicables, comme, dans ce cas, la fait qu'on puisse voir la façon dont on mourra dans son oeil de vitre. On y trouve aussi le fantôme au moment où Edward voit une femme nue dans l'eau, mais qu'elle disparait soudainement.
Les lieux: Certains lieux sont des classiques du film fantastique. Ce sont toujours des endroits qui donnent froid dans le dos, où on ne se sent pas en sécurité. Souvent inconnus des personnages, ces endroits provoquent la tension et la crainte. Dans Big Fish, on retrouve deux de ces endroits typiques. Premièrement, on peut voir la forêt hantée, au moment où Edward se dirige vers la ville de Spectre et en ressort. Ensuite, la grotte du géant est un endroit qui effrayait tous les habitants. Edward s'y est tout de même aventuré. La grotte est un lieu classique du film fantstique.
Les thèmes: Dans Big Fish, on a pas exploité les thèmes effrayants et traumatisants qu'on associe au film d'horreur. On n'y retrouve donc pas la lutte du bien et du mal ni aucune sorte de rivalité. Or, on peut y voir le thème de l'anormalité sous tous ses aspects. Par exemple, on affiche le gigantisme par l'incroyablement grand homme Karl qui devint l'ami d'Edward.
Les aspects techniques:
a) Big Fish vient à l'encontre d'une règle d'or du cinéma fantastique, qui dit que la lumière devrait être nocturne et les images sombres. Par contre, dans ce film très ensoleillé, on retrouve rarement ce type de lumière. Sur ce point, Big Fish diffère des classiques fantastiques.
b) Par contre, on peut retrouver la couleur bleutée dans la lumière de ce film, qui est un invariant du fantastique. Quand monsieur Bloom observe le petit étang et qu'une femme nue sort de l'eau, on a très bien utilisé la couleur de bleu qui représente le froid et la nuit. (Je n'ai pas trouvé d'image représentative). Ensuite, quand il marche dans la forêt hantée pour revenir de Spectre, on peut observer la couleur bleue (voir plus haut).
c) La lumière prépondérante: Quand la sorcière effraie les enfants avec son oeil, elle est éclairée en lumière prépondérante par la lampe de poche des jeunes.
d) Afin de créer un climat instable, on a utilisé des angles de caméra particuliers. Par exemple, on peut voir ici une vue en plongée pour démontrer la vulnérabilité du personnage face au géant.
e) Le son a joué un rôle important dans ce film. Je pense encore à la scène où les enfants voient leur mort dans l'oeil de la sorcière, il y a une montée de musique graduelle qui crée un tension et surprend le spectateur.
e) Le son a joué un rôle important dans ce film. Je pense encore à la scène où les enfants voient leur mort dans l'oeil de la sorcière, il y a une montée de musique graduelle qui crée un tension et surprend le spectateur.
La lumière prépondérante |
La vue en plongée |
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